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Introduction. Récits de civils de la Manche

Par 
MARIE-ORLEACH Etienne

« La guerre, avec tout son cortège de désordres et de terreurs me faisait connaître l’humanité telle qu’elle est, pire ou meilleure qu’elle n’apparaît » écrit au sortir de la guerre, en 1944, la jeune Manchoise Marcelle Hamel. Le 25 août 1944, la ville d’Honfleur est libérée par la 6e aéroportée britannique. Avec la libération de ce port pittoresque, l’ensemble de la Basse-Normandie est alors délivrée de l’occupation allemande, qui aura duré quatre longues années.

Le 6 juin 1944, l’opération Neptune, point de départ de l’entreprise Overlord, plonge la région dans une spirale aussi destructrice que libératrice. En l’espace de quelques heures, cette paisible région se transforme en un des plus grands champs de bataille de l’histoire militaire contemporaine. Prévue pour ne durer que trois semaines, la bataille de Normandie s’éternise : les troupes alliées s’enlisent dans la trame normande du bocage, l’occupant allemand résiste. Douze semaines sont nécessaires pour délivrer la région. Le matériel, point fort de l’armée alliée, est la clef de voûte de cette réussite. Pour les Alliés, il n’est plus question de mener un combat de fantassins, coûteux en soldats. En économisant ainsi leurs hommes, les stratèges entrevoient une nouvelle conception de la guerre1Cf. O. Wieviorka, Histoire du Débarquement en Normandie, Paris, Éditions du Seuil, 2007, p. 149. utilisant avions, bombes, chars et obus. Un véritable rouleau compresseur s’abat alors sur la région. Au plus fort des combats, près de deux millions de combattants s’affrontent. Au milieu de cette bataille, un million de Bas-Normands assistent, impuissants, au déroulement des opérations et sont encerclés par ces soldats.

Certes, le 25 août 1944 la région est libérée. Mais elle est aussi ravagée, méconnaissable : la population a payé un lourd tribut pour accéder à cette liberté tant espérée, près de 20.000 civils normands, dont 14.000 bas-normands2Cf. J. Quellien, Jour J et bataille de Normandie. La Normandie au cœur de la guerre, Caen, Le Mémorial de Caen, 2004, p. 284., y ont laissé la vie. À ce bilan humain s’ajoutent les destructions matérielles, tout aussi dramatiques pour la population. Des villes entières sont rayées de la carte : Saint-Lô est réduite à un amas de ruines, des quartiers entiers de Caen sont rasés, des bourgades telles que Villers-Bocage ou Aunay-sur-Odon sont sinistrées à près de 80 %. La campagne, pièce maîtresse de l’économie d’avant-guerre, ne bénéficie pas de meilleures conditions. Des dizaines de milliers d’hectares de terres agricoles sont retournées par les bombes et les obus et une partie du cheptel est décimée3 Ibid..

Dès le début de cette guerre, et jusqu’à aujourd’hui, les Bas-Normands ont pris la plume pour livrer leurs histoires personnelles, leurs expériences de guerre. Ces journaux intimes, souvenirs de guerre, biographies, lettres adressées aux proches durant ces longues semaines et récits de vies sont d’une extrême richesse tant pour le curieux ou le passionné que pour l’historien4Cf. P. Ricoeur, La Mémoire, l’histoire, l’oubli, Paris, Éditions du Seuil (L’ordre philosophique), 2000.. Par leur simplicité, ils demeurent des documents infiniment vivants et touchants. Ces témoignages donnent lieu à une toute autre vision de la guerre, ils permettent de toucher le quotidien, de ressentir les émotions vécues par les narrateurs5Sur les problématiques du témoignage et de l’émotion, cf. les ouvrages de l’historien Christophe Prochasson, 14-18 Retours d’expériences, Paris, Tallandier (Texto), 2008 ; L’empire des émotions. Les historiens dans la mêlée, Paris, Demopolis, 2008.. La lecture de ces témoignages, de ces récits de vie permet d’entrevoir la variété et la complexité des destinées de cette population normande dans la guerre6Mentionnons ici deux études portant sur le sort des populations civiles normandes durant la Seconde Guerre mondiale : B. Garnier et al., Les populations civiles face au Débarquement et à la bataille de Normandie. Actes du colloque international 24-27 mars 2004 à Caen, Caen, CRHQ – CNRS Université de Caen, Le Mémorial de Caen, 2005 ; M. Boivin, Les Manchois dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale 1939-1945, 6 tomes, Marigny, Eurocibles, 2004..

L’homogénéité tant « territoriale » que thématique a guidé la sélection des récits, le cadre géographique unitaire de la Manche offrant des conditions idéales. Les huit témoins que nous avons choisis proviennent de ce département. Cent-trente kilomètres séparent le village cher à Mme Lecoffre, Digosville, dans le nord du Cotentin, de la bourgade de Blanche Néel, Mortain. Bien qu’étant tous du département, les témoins décrivent des expériences de la guerre totalement différentes. Notre choix de témoignages permet ainsi de montrer cette hétérogénéité des vécus ; ces récits permettent au lecteur d’acquérir une vision singulière de la Seconde Guerre mondiale, vue et transcrite par des hommes et des femmes, acteurs passifs des événements, devenus auteurs de témoignage.

Pour ces premiers témoignages, nous avons décidé d’aborder plus précisément les événements de l’été 1944. Ce choix nous est apparu évident. En effet, pour les témoins normands, cette journée du 6 juin 1944 est, et demeure, inoubliable : elle est la plus commentée de toutes, puisqu’elle marque une étape cruciale, un tournant, l’entrée réelle dans la guerre. Dans cette journée, deux événements majeurs se succèdent en l’espace de quelques heures : les civils apprennent qu’une opération de débarquement s’effectue sur leurs plages, puis subissent de plein fouet la bataille avec l’arrivée des bombardiers alliés. Le choix des témoignages de la Manche permet une vision à la fois globale et détaillée de cette bataille de Normandie, avec ses plages du Débarquement, ses villes anéanties, sa « guerre des haies7J. Quellien, Jour J et bataille de Normandie, op. cit., p. 233-234. ». Ainsi avec chaque témoin, chaque récit, il est possible d’avoir une vision particulière de la situation. Les destinées de ces Manchois offrent au lecteur un éventail d’expériences qui se recoupent et se complètent.

Même si l’ouverture à d’autres thématiques de la guerre pourra faire l’objet d’une nouvelle sélection de récits autobiographiques à publier sur ce site web, il n’en demeure pas moins que le Débarquement et la bataille de Normandie occupent une large place dans tous les récits normands et en particulier dans ceux que nous proposons ici.

Présenter ces huit documents est pour nous un honneur. La rencontre avec le témoignage est toujours un moment particulier pour celui qui est à la fois un lecteur et un chercheur attentif. Se rendre dans des centres d’archives, feuilleter précautionneusement ces pages jaunies par l’âge, toucher ces documents d’histoire à part entière, lire ces mots parfois griffonnés dans le feu de l’action est source de grande satisfaction et soulève chez le lecteur-chercheur une immense humilité. Au fil des lectures et des relectures, une certaine proximité se noue avec les témoins. Néanmoins l’œil de l’historien se doit de rester critique sur ces témoignages, parfois rédigés cinquante ou soixante ans après les événements, victimes du temps, soumis aux aléas de la mémoire.

La sensation suscitée par la découverte de ces tranches de vies n’est rien en comparaison des émotions éprouvées par ces hommes et ces femmes durant ces années de guerre. Marcelle Hamel, Mme Lecoffre, Blanche Néel, Louis Pesnel, Jules Carmelot, Jean Roger, Julien Le Bas, Alfred Mouchel et les autres, par leur sens du témoignage et donc de l’histoire, ont fait en sorte que l’oubli de cette période demeure à jamais impossible8Annette Wieviorka observe que l’écriture représente « un besoin vital de garder la trace des événements qui défient l’imagination et […] de s’assurer l’immortalité », et termine en disant : « quand la trace s’estompe avec le temps, reste l’inscription des événements dans l’histoire qui est le seul avenir du passé » (L’ère du témoin, Paris, Hachette, 2002, p. 34, 186)..

À la fin du printemps 1940, Marcelle Hamel, institutrice d’une bourgade manchoise, observe avec stupeur l’arrivée de l’occupant allemand. « Privilégiée » par le simple fait d’habiter à la campagne, la jeune femme n’occulte pas toutefois les difficultés liées à la présence ennemie. Régulièrement, elle rejoint la cité de Cherbourg pour apporter à des membres de sa famille du ravitaillement manquant dans les villes. De mois en mois, la situation évolue. Les Alliés lancent des raids aériens en France et notamment en Normandie. Les Allemands ordonnent l’évacuation de Cherbourg, ainsi que des côtes déclarées « zone interdite ». L’Allemagne et le régime de Vichy renforcent la collaboration d’État et instaurent notamment le Service de Travail Obligatoire, le S.T.O. Âgé de vingt ans en 1942, Louis Pesnel part ainsi pour l’Allemagne le 22 mars 1943. À Wilhelmshaven, le marin-pêcheur requis pour servir la Reichsbahn (la compagnie des chemins de fer), « convenablement nourri, et relativement rassuré quant à [sa] sécurité », rencontre alors des travailleurs étrangers et côtoie la population allemande. « Dès notre arrivée en pays frison, notre grand objectif fut d’effectuer le voyage en sens inverse, réaction commune à tous les expatriés involontaires », note alors Louis Pesnel. Profitant d’une permission accordée en décembre 1943, le nouveau « pêcheur-cheminot » revient alors dans sa région natale et, tout comme Jules Carmelot, il prend l’initiative de rejoindre les rangs des réfractaires. Cachés, ces deux hommes évoquent les craintes liées à ce statut inconfortable.

Le printemps 1944 approchant, la situation devient de plus en plus insoutenable pour la population9Cf. J. Quellien, Jour J et bataille de Normandie, op. cit., p. 15-16.. L’espoir d’un débarquement s’amenuise de jour en jour dans les esprits bas-normands. Si quelques civils croient toujours en l’ouverture prochaine d’un nouveau front, l’inquiétude se fait sentir de devoir attendre une année encore le dénouement. « Depuis plusieurs semaines “on” sent qu’il va, qu’il doit se passer LE grand événement » écrit alors Jean Roger. Les conditions alimentaires se détériorent et deviennent dramatiques, surtout dans les villes. La pression allemande devient de plus en plus pesante, les relations avec l’occupant se tendent. Les risques encourus par les « désobéissants » – réfractaires, auteurs de propos anti-Allemands comme Mme Lecoffre, résistants – et par leurs proches sont considérables. Ils emmèneront Blanche Néel dans la prison de Caen, tristement célèbre pour le sort réservé aux prisonniers en cette journée historique du 6 juin 1944.

Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944 l’opération militaire s’engage. Proche de Sainte-Mère-Église, Marcelle Hamel observe la côte : « C’est dans cette sorte de demi-sommeil que je vois surgir, se découpant en sombre sur le clair-obscur du ciel, des ombres fantastiques, comme de grands parasols noirs qui semblent pleuvoir doucement sur les champs d’en face, puis disparaître derrière la ligne noire des haies. » Les parachutages – visant à barrer la route aux troupes allemandes et à sécuriser les arrières d’Utah, nom de code donné à la première plage du Débarquement vers l’Ouest – ont débuté.

À l’annonce du Débarquement, l’attente et l’espérance laissent rapidement place à la crainte. Certes il y a bien un débarquement de troupes alliées, mais il se déroule tout près, trop près, sur les côtes normandes. L’incertitude la plus totale règne en cette matinée de printemps 1944. Les Alliés auraient débarqué. Les rumeurs les plus folles circulent : les Allemands seraient en mesure de rejeter les Alliés à la mer et, après tout, ce débarquement n’est peut-être qu’une simple diversion en vue d’une opération de plus grande ampleur. Les discussions sont passionnées. Il est près de 20 heures à Saint-Lô, Jean Roger se rase avant de passer à table. Au même moment, Julien Le Bas et sa famille s’assoient, eux, pour manger. Au loin, un bruit assourdissant se fait entendre. Le crescendo pousse les deux hommes l’un à la fenêtre, l’autre dans la rue. Jean Roger décrit la scène : « Venant de la direction de Caen, se dirigeant apparemment vers Coutances, à grande hauteur, se découpant dans un ciel d’azur, j’aperçois un vol en formation d’appareils. » Les bombes se détachent et entament en dodelinant leur lente descente. Un déluge s’abat sur la cité. Vrombissements, bruits d’explosions, hurlements rythment ce carnage. En quelques minutes Saint-Lô, comme Caen plus tôt dans la journée, est la proie des bombardements.

Lisieux, Falaise, Vire, Valognes… la liste des villes sinistrées semble s’agrandir d’heure en heure. Un douloureux dilemme se pose aux habitants de ces villes. D’une part rester, se terrer dans des abris de fortune pour ne pas abandonner ses biens, sa maison, ses animaux, ses souvenirs aux mains des pilleurs, ou de l’autre partir sur les inquiétantes routes de l’exode, dans l’espoir d’échapper au tumulte de la bataille10Cf. V. Laisnay-Launay, L’exode des populations bas-normandes au cours de l’été 1944, Caen, C.R.H.Q, 2005., choix qu’opère Julien Le Bas.

Douze semaines se passent ainsi, dans une agitation caractérisée par l’incertitude la plus totale. Au milieu de cette bataille, la vie suit son cours et les occupations se diversifient. Les corvées de ravitaillement s’ajoutent aux tâches quotidiennes tel le travail des champs omniprésent dans cette région agricole. Le bruit des batailles devient la source d’information la plus sûre. Ainsi entend-on que l’armada alliée avance, mais trop lentement pour ces civils impatients d’assister à la fin des combats. Néanmoins, les soldats du Reich sont toujours présents. « Les “verts-de-gris” d’Hitler se moquent maintenant des lois de la guerre comme de leur [première] chemise. Ils veulent nous faire marcher jusqu’à la dernière minute, mais rira bien qui rira le dernier ! » lance Alfred Mouchel dans son témoignage. En effet, les dernières escarmouches se font sentir, la libération approche. Enfin, « ils » arrivent avec leur matériel qui déclenche l’admiration. Deux mondes se rencontrent soudainement. À la moderne Amérique fait face la Normandie « ancestrale ». Si l’accueil des troupes peut être des plus chaleureux – les Canadiens francophones sont accueillis comme des proches de la famille – il peut s’avérer parfois réservé, froid, distant11Cf. J. Quellien, Jour J et bataille de Normandie, op. cit., p. 155.. L’historien Eric Alary note à ce sujet : « Assez vite, de nombreux habitants sont presque indifférents à la présence des soldats débarqués »12E. Alary, B. Vergez-Chaignon, G. Gauvin, Les Français au quotidien 1939-1949, Paris, Perrin, 2006, p. 431.. Les bombardements et les morts restent dans les esprits. De plus, les civils craignent d’éventuelles représailles13Selon Olivier Wieviorka « certaines manifestations de joie spontanée furent parfois endeuillées, et fréquemment bridées, par la crainte d’un retour offensif des Allemands » (Histoire du Débarquement en Normandie, op. cit., p.375) tant sur les populations non libérées que dans l’éventualité d’un repli allié. Une nouvelle ère s’ouvre alors, celle de la « cohabitation » avec les troupes américaines, évoquée avec précision par la jeune institutrice Marcelle Hamel.

« C’est ainsi que se termine, par une ouverture sur la vraie vie, cet entre-temps chaotique traversé en spectateur attentif, ces mois entre parenthèses marqués au coin de l’espoir, de la chance et de la liberté » conclut Louis Pesnel. La mise en récit après la Libération est souvent synonyme pour les témoins d’une analyse de la période, de l’établissement d’un bilan humain, matériel ou moral. Batailles et bombardements laissent un territoire profondément meurtri. (D)écrire la guerre, c’est témoigner d’une succession de phases éprouvantes qui engendrent souvent des traumatismes. Ces émotions sont omniprésentes dans les récits, étroitement liées à l’avancée des opérations de la guerre. Le fait de revivre par l’écriture cette période pleine d’émotions, de deuil et de joie, fait renaître ces mêmes sentiments chez les différents narrateurs. Ce sont donc ces transcriptions d’expériences du Débarquement, de la bataille de Normandie et de la Libération, qui sont autant des traces indélébiles du passé que des témoignages porteurs d’histoire et d’espoir.

  • 1. Cf. O. Wieviorka, Histoire du Débarquement en Normandie, Paris, Éditions du Seuil, 2007, p. 149.
  • 2. Cf. J. Quellien, Jour J et bataille de Normandie. La Normandie au cœur de la guerre, Caen, Le Mémorial de Caen, 2004, p. 284.
  • 3. Ibid.
  • 4. Cf. P. Ricoeur, La Mémoire, l’histoire, l’oubli, Paris, Éditions du Seuil (L’ordre philosophique), 2000.
  • 5. Sur les problématiques du témoignage et de l’émotion, cf. les ouvrages de l’historien Christophe Prochasson, 14-18 Retours d’expériences, Paris, Tallandier (Texto), 2008 ; L’empire des émotions. Les historiens dans la mêlée, Paris, Demopolis, 2008.
  • 6. Mentionnons ici deux études portant sur le sort des populations civiles normandes durant la Seconde Guerre mondiale : B. Garnier et al., Les populations civiles face au Débarquement et à la bataille de Normandie. Actes du colloque international 24-27 mars 2004 à Caen, Caen, CRHQ – CNRS Université de Caen, Le Mémorial de Caen, 2005 ; M. Boivin, Les Manchois dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale 1939-1945, 6 tomes, Marigny, Eurocibles, 2004.
  • 7. J. Quellien, Jour J et bataille de Normandie, op. cit., p. 233-234.
  • 8. Annette Wieviorka observe que l’écriture représente « un besoin vital de garder la trace des événements qui défient l’imagination et […] de s’assurer l’immortalité », et termine en disant : « quand la trace s’estompe avec le temps, reste l’inscription des événements dans l’histoire qui est le seul avenir du passé » (L’ère du témoin, Paris, Hachette, 2002, p. 34, 186).
  • 9. Cf. J. Quellien, Jour J et bataille de Normandie, op. cit., p. 15-16.
  • 10. Cf. V. Laisnay-Launay, L’exode des populations bas-normandes au cours de l’été 1944, Caen, C.R.H.Q, 2005.
  • 11. Cf. J. Quellien, Jour J et bataille de Normandie, op. cit., p. 155.
  • 12. E. Alary, B. Vergez-Chaignon, G. Gauvin, Les Français au quotidien 1939-1949, Paris, Perrin, 2006, p. 431.
  • 13. Selon Olivier Wieviorka « certaines manifestations de joie spontanée furent parfois endeuillées, et fréquemment bridées, par la crainte d’un retour offensif des Allemands » (Histoire du Débarquement en Normandie, op. cit., p.375)
Numéro d'archivage:
  • Numéro d'archivage: Numéro: IN002
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